20 juil. 2013

Le grand mot d'un tout petit homme

« Trappes : Valls juge les violences inacceptables »

Inacceptable : le grand mot du petit homme.

Un commissariat de police assiégé par deux cents excités du Coran ? Inacceptable ! On fait quoi ? On dit que c'est inacceptable. Mais encore ? On joue du bec et des claquettes, façon Cambadélis : « La cohésion française abîmée par le sarkozysme est achevée par la relégation urbaine. Il faut bien sûr en appeler à la République, mais s'interroger sur ce qu'elle a à offrir à ses enfants comme modèle d'intégration, donc d'égalité. » La France du PS égrène son chapelet républicain et s'interroge. Mais concrètement, quoi ?

Trois personnes veillant devant une mairie de province ? Inacceptable ! Et on envoie un fourgon pour mater les terroristes immobiles.

Port d'un T-shirt représentant une famille traditionnelle, donc moisie ? Inacceptable ! Ça ou lire Mein Kampf devant une classe de primaire, traitement identique : dans le fourgon, garde à vue, procès !

Ils ne comprendront jamais, parce qu'ils refusent la réalité, qu'une part importante de Français d'origine subsaharienne et musulmane refuse l'intégration, refuse la démocratie, conchie la France et toutes ses institutions. Une seule solution (redoutable) : on remballe tout ça, Français ou non, et direction le pays d'origine. Et ce, dès le premier pet de travers dans la djellaba ou le kami. En attendant, il existe une force qui s'appelle l'armée et à laquelle il suffirait de demander d'intervenir et de tirer à vue, histoire de refroidir ceux qui sont bel et bien en train de détruire la civilisation.

Mais voilà, tout cela est inacceptable en vérité. Alors on s'adonne en silence à des incantations hollandaises : ça va passer, suffit d'y croire et de le marteler dans le poste en présence des Pujadas émerveillés, leurs petits yeux rapprochés de fouine écarquillés. Le réveil sera brutal et douloureux.

31 mai 2013

In Europa venenum

Imaginez une bande internationale de siphonnés crapuleux qui décréteraient à brûle-pourpoint que l'amanite phalloïde est bonne désormais pour la santé (la vôtre surtout). Ils ne diraient pas ça par cynisme, dans l'espoir de vous empoisonner, mais par idéologie, persuadés qu'ils seraient du bien-fondé de leur science nouvelle, science évidemment nourrie à la louche par des experts graves et sentencieux. Qui peut mettre en cause la science des experts ? Pas vous, ni moi.

Un peu dubitatif, méfiant, vous commenceriez à grignoter de l'amanite, un petit bout ici, un petit bout là. Rien de bien dangereux ni de toxique, en dehors de quelques troubles un peu gênants toutefois, mais supportables à force d'optimisme et de propagande. Arrive le moment où votre santé montre des signes de faiblesse inquiétants. Vous adressez vos doléances au consortium de raclures : « C'est la faute à ce champignon vénéneux que vous nous faites manger ! » — « Ah mais pas du tout ! entonne le chœur unanime des saletés internationales. Pas du tout, mon brave ! Vous êtes malade parce que vous ne mangez pas assez de ce champignon magique et bienfaisant. » 

Vous n'êtes pas un mauvais bougre, ni un anarchiste : vous doublez la dose, matin, midi et soir. Et bientôt vous n'êtes plus en état de vous plaindre de quoi que ce soit en ce bas monde, mort que vous êtes et sous terre...

Maintenant, demandez-vous pourquoi, à la lueur de ce qui précède, le remède aux problèmes qui sont les nôtres à cause de l'Europe des malfaisants est, de leur point de vue : plus d'Europe, davantage d'Europe et moins de nations !

L'excellent remède que voilà...