28 mars 2012

La mujer perfumada

Ce soir-là, son sexe fleurait l'urine, et pas modérément. À peine eus-je approché les narines de ce sanctuaire au parfum corsé de pissotière que je fus saisi d'une primitive ardeur et me mis à en respirer les capiteux effluves avec tous les signes d'un grand enivrement. Elle me guignait, l'air de me trouver bien cochon, ravie d'une telle aubaine. Ce n'était pas la première fois, ni la dernière. Elle n'avait donc pas pris le risque de me rebuter, sachant combien j'étais friand de ces « négligences » charmantes qui enchantent mes vertus olfactives et pimentent l'érotisme. C'était la première fois cependant qu'elle osait un si puissant bouquet. Après sentir, et sans cesser de humer l'âcre fleur, il me fallut goûter. Hommage du vice au vice. Je la fis jouir jusqu'au ciel.

Elle m'avoua un peu plus tard avoir eu quelque chose comme une pulsion dans l'après-midi, aux toilettes. Elle avait mis sa main sous le jet d'urine et s'en était barbouillé l'entrecuisse généreusement.

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